LE CRI DES AMAZONES BLACKS A ENCORE RETENTI CE 24 MARS 2018 A PARIS !


MOTION DE DENONCIATION DES CRIMES RITUELS EN AFRIQUE DU SAMEDI 24 MARS 2018
Face à la recrudescence des enlèvements et des assassinats d’enfants en Afrique pour des sacrifices rituels ou des prélèvements d’organes, les Amazones Blacks de France et tous ceux qui partagent les mêmes valeurs ont décidé d’organiser une nouvelle traversée de PARIS ce samedi 24 mars 2018 pour rendre hommage à toutes les victimes de ces pratiques barbares et témoigner notre soutien à leurs familles. Ce sera aussi l’occasion pour nous de dénoncer l’impunité dont jouissent souvent les auteurs ainsi que les commanditaires de ces crimes rituels en saisissant l’Organisation des Nations unies pour l'Education, la Science et la Culture (UNESCO) avec copie remise au Président de la République française ainsi qu’à celui de l’Assemblée Nationale sur l’ampleur de ce phénomène. 
Il y a de cela plus de 3 ans, nous avons déjà interpellé l’UNICEF (le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance) sur ces crimes rituels dont les Gouvernements africains semblent au mieux ne pas mesurer la gravité, au pire les encourager en protégeant les commanditaires.
C’est ainsi que le 7 février 2015 à PARIS*, nous avons rappelé qu’en Côte d’Ivoire plus de 25 enlèvements d’enfants suivis d’assassinats avaient eu lieu en moins de 2 mois sans que quasiment aucun commanditaire ne soit traduit devant la justice. Le 27 février 2018, l’assassinat du petit Bouba, ce jeune enfant de 4 ans sauvagement enlevé et assassiné par un jeune bijoutier de son quartier de sa connaissance a soulevé une vague d’indignation légitime bien au-delà de son quartier d’Angré, indignation qui a embrasé toute l’Afrique car ce phénomène sévit dans la plupart des pays du continent.
Au GABON, le phénomène a pris une telle ampleur qu’une association a été créée. Jean Elvis Ebang Ondo est le président de l’ALCR, l’Association gabonaise de lutte contre les crimes rituels, qu’il a fondée après avoir lui-même perdu un fils, assassiné pour ses organes en 2005. A juste titre, il ne cesse de dénoncer l’impunité voire la protection dont bénéficient les tueurs d’enfants de la part des autorités.
Comme en Côte d’Ivoire, au Kongo, au Sénégal, en Guinée, au Cameroun et dans la plupart des pays d’Afrique, les sacrifices humains à des fins rituelles connaissent une explosion statistiquement avérée à l’approche de la moindre élection ou des grands RDV sportifs et culturels quand ce n’est pas tout simplement à des fins d’enrichissement personnel. Bien entendu, les autorités respectives des pays où surgissent ces drames ne manquent jamais de s’apitoyer et d’assurer les familles de leur soutien.
Malheureusement, moyennant au mieux une somme d’argent, mais le plus souvent de simples promesses rarement tenues, les crimes barbares de pauvres petites victimes innocentes se succèdent suscitant une émotion légitime mais souvent de courte durée et non suivie d’effet. Nous avons décidé de dénoncer ces pratiques barbares avec la dernière énergie.
3 mois après le sauvetage in extremis de la petite Marie-Catherine Ntsame Ovono par exemple le 9 juin 2015, cette petite fille gabonaise de 3 ans miraculeusement rescapée de son enlèvement et de son éventrement, Sylvie BONGO, épouse d’Ali BONGO promettait de subvenir à ses besoins et de financer toutes les dépenses nécessaires à son rétablissement ainsi qu’à son épanouissement physique et moral.
Plus récemment, Dominique OUATTARA s’est rendue au domicile du petit Bouba à ABIDJAN afin de prodiguer le traditionnel « YAKO » à sa famille (l’équivalent de « sincères condoléances en français) tout en accompagnant son geste d’un chèque de 4 millions de francs CFA…
Nous Amazones Blacks et démocrates du monde entier disons NON à la récupération politique des enlèvements et des assassinats de nos enfants. C’est nous que l’on accuse d’instrumentaliser le débat, de politiser des faits divers à des fins partisanes. Or, nous tenons à rappeler que la politique au sens premier est « l’organisation de la cité » et qu’à ce titre la protection de nos enfants en fait partie. Y a-t-il quelque chose de plus politique que la vie de nos enfants qui sont l’avenir de l’humanité ? Les parents que nous sommes avons le droit de réclamer que toute la lumière soit faite sur les crimes abjects qui défraient l’actualité africaine. Or ce n’est pas ce que nous constatons dans les faits dans la mesure où seuls les exécutants de ces crimes odieux sont poursuivis tandis que les forces de l’ordre négligent souvent d’enquêter et surtout de sanctionner les commanditaires, surtout quand ils appartiennent à la classe dirigeante.
C’est pourquoi nous exigeons que…
-l’UNICEF en tant que Fond des Nations Unies  chargé de la protection de l’Enfance que nous avions déjà saisi en 2015,
- l’UNESCO en tant qu’organisation spécialisée de l’ONU chargée de promouvoir la Paix par l’Education, la Science et la Culture dans le monde,
-le Président Emmanuel MACRON qui rappelait encore récemment à DAKAR que l’Education est une priorité pour l’Afrique,
- l’Assemblée Nationale qui vote la loi en France et collabore étroitement avec les élus de tous ces pays africains surtout lorsqu’ils sont francophones,
…engagent toutes les mesures nécessaires pour éradiquer les crimes rituels car il est du devoir des Etats et des institutions qui les représentent de protéger nos enfants. Leur responsabilité est donc engagée lorsqu’ils ne le font pas ou pas suffisamment.
L’Afrique n’est pas un réservoir de matières premières, de main d’œuvre bon marché, pas plus que d’enfants « médicaments » pour les puissants qui nous gouvernent !
LES ENFANTS AFRICAINS SONT NOTRE AVENIR ET ILS ONT DROIT A LA VIE !
*cf. motion UNICEF du 07/02/2015 ci-dessous :
Motion suite au phénomène d'enlèvements et d'assassinats d'individus à Abidjan, notamment des enfants


Lundi 9 Février 2015 - 15:05


Les faits
Le 13 janvier 2015 lors d'une émission télé de grande écoute en Côte d'Ivoire les ivoiriens découvraient avec stupeur, suite au témoignage de Mademoiselle Guinan Nina le phénomène d'enlèvements et d'assassinats d'enfants. Son jeune garçon de 5 ans Mareau Bénitier a été selon ses paroles:"enlevé et assassiné par des inconnus".
La spirale macabre ne s'arrêtera plus. Pas un seul jour sans qu'on annonce avec images à l'appui l'enlèvement et l'assassinat d'enfants et même d'adultes. Particularité de ces meurtres horribles: les organes des victimes sont arrachées et emportées comme pour satisfaire a un quelconque rituel démoniaque.
Les autorités ivoiriennes après avoir interdit toute manifestation de protestation remettront à chaque famille victime la somme d'un million de CFA environ 1500 euros.
Au moment où nous écrivons ces lignes, la commune balnéaire de Port-Bouet au sud d'Abidjan est coupée du reste du pays suite a un vaste mouvement de protestation de ses habitants qui souhaitent que la police leur remettent un présumé kidnappeur d'enfant qui a été pris avec un sac contenant des restes d'enfants.
On dénombre aujourd'hui plus de 25 enfants enlevés, assassinés ou portés disparus selon les chiffres et les sources officiels.


Notre position
Face à cette barbarie humaine et après avoir organisé une marche silencieuse dans les rues de Paris, la diaspora ivoirienne et panafricaine mais aussi les amis de la Côte d'Ivoire et les ONG de soutien aux enfants:
- Disons haut et fort NON à l'assassinat de nos enfants
- Demandons que des enquêtes sérieuses soient diligentées et les coupables qui qu'ils soient soient retrouvés et punis.
- Qu'une commission internationale se penche sur cette barbarie et en détermine les causes exactes.
- Que l'UNICEF use de son influence pour mettre fin a ce drame qui endeuille le pays tout entier.
Faire un enfant c'est gagner le monde mais le perdre c'est mourir soi-même. STOP à la mise à mort de nos enfants. Que le sang innocent des victimes se répandent sur la tête des coupables et de leurs descendants.
Nous vous remercions.

Fait à Paris le 07 Février 2015

Le Collectif des ivoiriens indignés de la diaspora contre les enlèvements et tueries d'enfants en Côte d'Ivoire


GRENIER DE LIENS, DE PHOTOS ET DE VIDEOS CONSACRES A CET EVENEMENT :
 
Vidéo d'Herve DjéDjé dont est tirée l'intervention de Marie Yapo ci-dessous 
MARCHE DU 24 MARS POUR EXIGER L’ARRÊT DES CRIMES RITUELS EN AFRIQUE

CRIMES RITUELS : LE CRI DE L'AMAZONE BLACK MARIE YAPO (V1)

Ajoutée le 2 avr. 2018
A l'occasion de la deuxième traversée de Paris par les Amazones Blacks du samedi 24 mars 2018 pour dénoncer les crimes rituels en Afrique et surtout la complicité des pouvoirs publics qui ne font rien pour arrêter les commanditaires, Marie Yapo nous livre son témoignage poignant de mère et de militante du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Plus d'infos sur les profils Facebook des initiatrices de cette marche contre les enlèvements et les assassinats d'enfants : Mahély Ba et Marie Yapo Crédit vidéo : Herve DjéDjé que l'on remercie pour sa présence et sa couverture médiatique de l'événement.

Marche pour dénoncer les assassinats des enfants pour des crimes rituels en Afrique 

24 mars, 22:51 ·
MERCI BEAUCOUP À TOUTES LES AMAZONES BLACKS ET DÉMOCRATES POUR CETTE BELLE MANIF DE CE JOUR EN HOMMAGE À TOUS LES ENFANTS ENLEVÉS ET ASSASSINÉS POUR DES CRIMES RITUELS EN AFRIQUE ET DANS LE MONDE..... PAIX À LEURS ÂMES
   
 
 
     
 



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