QUAND AL JAZEERA DENONCE LES CRIMES CONTRE L'HUMANITE IMPUNIS DE OUATTARA

Justice partiale en Côte d’Ivoire: Quand Al Jazeera attire l’attention de la communauté internationale sur un crime contre l’humanité du régime Ouattara contre le peuple Wê

Pour bien comprendre le sens des évènements choquants et inoubliables qui ont eu lieu dans le camp de Nahibly, il faut peut-être faire un rappel historique nécessaire.

En effet, dès Novembre-Décembre 2002, suite à l’échec de la tentative de coup d’état contre le régime Gbagbo soutenu par la France de Jacques Chirac, le quartier Carrefour de Duékoué, qui était déjà une sorte de camp de Nahibly, a accueilli les populations Wê des huit (8) départements actuels qui ont fui leurs terres, pour éviter d’être massacrées par des personnes étrangères dont elles ont auparavant, parfois depuis des décennies, facilité l’implantation chez elles.

Les massacres de Duékoué-Carrefour les 28-29 Mars 2011 (VIDEO)

Aidées par les forces francaises et celles de l’ONU, les forces pro-Ouattara ont pris le contrôle de Duékoué, le lundi 28 mars 2011. C’est alors que se sont produits les plus grandes tueries de masse jamais commises à Duékoué-Carrefour par les combattants de la rébellion armée des Fafn. Ce lundi 28 mars 2011, aux premières heures du jour, la ville de Duékoué était le théâtre d’intenses combats entre les forces armées régulières de Côte d’Ivoire (FDS) et les forces armées pro-Ouattara constituées de combattants de la rébellion armée des Fafn ainsi que de mercenaires burkinabés auxquelles il faut ajouter les chasseurs traditionnels malinkés communément appelés « dozos », reconnaissables par leurs innombrables gris-gris. Les combats se sont achevés aux environs de 18h, lorsque les forces armées pro-Ouattara aidées de l’ONUCI ont réussi à obliger les FDS à se replier sur Guiglo (30km de Duékoué).

Mais avant d’arriver à Duékoué, les forces armées pro-Ouattara constituées parmi lesquelles ont retrouvait des mercenaires burkinabés, dont le fameux Amadé Ouérémi et ses hommes, n’ont fait aucun tri. Elles ont fait une véritable boucherie à Duékoué-carrefour. En effet, selon un responsable administratif proche de la direction locale des Frci, Amadé et ses combattants n’ont épargné aucun village situé sur leur passage. La chaîne de télévision Al Jazeera révèle que l’un des mercenaires burkinabé de cette escapade meurtrière à Duékoué-Carrefour se nomme Abdoul Kaliche Sawadogo (photo ci-dessous).

Le Vendredi 20 Juillet 2012, soit un peu plus d’un an après les affreux massacres de Duékoué-Carrefour en Mars 2011 et tous les autres nombreux crimes imprescriptibles qui ont suivi, toujours à Duékoué, le camp des réfugiés autochtones Wê de Nahibly a subi un des plus grossiers et honteux massacres en ce début de vingt et unième siècle : pour plus de deux cents (200) morts, le régime voulu et porté au pouvoir par Nicolas Sarkozy s’est contenté de parler d’au plus six (06) morts.
Près de cinq (5) plus tard, la chaîne de télévision qatarie Al-Jazira, revient sur cet évènement douloureux dans l’histoire récente de la Côte d’Ivoire. Le faisant, Al-Jazira aide l’opinion internationale à ne pas oublier le massacre du peuple Wê pour son soutien au président Gbagbo.
CI-DESSOUS LA TRADUCTION DU COMMENTAIRE DE AL-JAZIRA ACCOMPAGNANT LE DOCUMEMTAIRE
En 2011, la Côte d’Ivoire – ou Côte d’Ivoire, comme on le connaît dans le monde anglophone – a été déchirée par la violence intercommunautaire qui a éclaté entre les partisans du président nouvellement élu Alassane Ouattara et son prédécesseur Laurent Gbagbo. C’était la dernière ronde dans une lutte ethnique amère qui avait fait des ravages dans cette ancienne colonie française depuis une décennie. Trois mille personnes furent tuées; Plus d’un million, des deux côtés, ont été déplacés.Les combats ont été arrêtés avec l’aide des troupes françaises et de l’ONU qui sont intervenues du côté d’Ouattara. Aujourd’hui, le gouvernement affirme que son objectif est de mettre ces tensions au repos et de revenir à la paix et la stabilité qui faisait une fois la Côte d’Ivoire une des nations les plus prospères en Afrique de l’Ouest.
Mais bien que la violence ait effectivement diminué et que le pays bénéficie d’un certain succès économique, de dangereuses rivalités ethniques et politiques continuent à frémir. L’année dernière, des protestations ont eu lieu sur les réformes constitutionnelles visant à empêcher l’exclusion des candidats à l’élection présidentielle en raison de leur appartenance ethnique et, en janvier, un conflit de salaire impliquant l’armée a déclenché une mutinerie de courte durée.
L’ancien président du pays, Gbagbo, qui continue d’avoir le soutien dans certaines parties du pays, est actuellement jugé devant la Cour pénale internationale pour des crimes qui auraient été commis avant et pendant le conflit électoral il ya six ans. Mais alors que Gbagbo fait face à la justice à La Haye et que certains de ses partisans ont déjà été emprisonnés chez eux, il semble qu’aucun adepte de Ouattara n’a encore été poursuivi. People & Power a envoyé la réalisatrice Victoria Baux à l’ouest du pays, où les communautés pro-Gbagbo ont été sauvagement ciblées par les forces pro-Ouattara pendant la violence de 2011. Nous voulions savoir pourquoi les promesses du gouvernement de rendre justice impartiale aux victimes n’avaient pas encore été tenues. Nous voulions également enquêter sur des allégations inquiétantes au sujet des attaques ethniques qui ont eu lieu bien après l’arrivée au pouvoir de Ouattara – des événements qui auraient été vus par des troupes de maintien de la paix de l’ONU qui n’ont pas réussi à intervenir...

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https://eburnienews.net/justice-partiale-en-cote-divoire-quand-al-jazeera-attire-lattention-de-la-communaute-internationale-sur-un-crime-contre-lhumanite-du-regime-ouattara-contre-le-peuple-we

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