ESCLAVAGE EN LIBYE, DICTATURE EN CÔTE D’IVOIRE... L’OFPRA INDIFFERENTE A CES CRIMES CONTRE L’HUMANITE ?

Beaucoup s’émeuvent tout à coup de la situation faite au Noirs en LIBYE… Et il faut continuer à dénoncer cette pratique barbare[1] qui déshonore l’Humanité dite civilisée toute entière y compris et surtout les instances décisionnaires qui savent mais font semblant de ne pas savoir.

Depuis quelques années, nous accompagnons des demandeurs d’asile sur le douloureux et souvent très morbide chemin de l’exil. Chaque récit, chaque histoire de vie est un témoignage bouleversant qui vous transperce le cœur devant la bestialité à laquelle des certains sont capables de s’abaisser envers des frères égaux en Humanité uniquement motivés par la préservation de leurs petits intérêts matériels égoïstes au mépris du droit des autres à vivre librement.

Si les souffrances de nos frères et sœurs de combat ivoiriens sur leur terre natale nous arrachent le cœur –il s’agit majoritairement de partisans du partisans GBAGBO  même s’il nous arrive d’accompagner des ressortissants d’autres pays- le sort réservé aux migrants qui sont passés par la LIBYE durant leur parcours d’exil nous semble parmi les plus terribles quand ils ont la chance de pouvoir atteindre vivant les rives de la Méditerranée.

C’est ainsi que nous avons dernièrement rencontré Stephy, une jeune ivoirienne qui -partie de Côte d’Ivoire au plus fort de la crise parce qu’elle était sur la liste noire des rebelles et autres chiens de guerre de OUATTARA- s’est retrouvée en LIBYE non sans avoir subi la prostitution forcée d’une maquerelle africaine au NIGER avant cela. De tout ce qu’il nous avait été donné d’entendre sur les traitements inhumains et bestiaux infligés aux victimes de la prédation néocoloniale poussées à quitter leur terre pour échapper aux dictatures installées et maintenues par l’Occident sur la terre de nos ancêtres, les viols, traitements inhumains et meurtres collectifs infligés par les nouveaux « dirigeants » installés par l’OTAN à TRIPOLI par l’Occident terroriste est de loin une des pires choses qu’il nous ait été donné d’entendre.

Avant de commencer à relater son témoignage, nous voudrions dire qu’il y a une hypocrisie totale à ce que ce soit les dirigeants des riches puissances occidentales MACRON en tête qui se fassent passer pour les défenseurs des droits de l’Homme en Afrique et particulièrement en LIBYE alors que ce sont leurs gouvernements qui ont esclavagisé et continuent d’asservir une grande partie du continent en installant et en maintenant des dictateurs à leur tête amenant les populations paupérisées, affamées et maltraitées à prendre les routes de l’exil au péril de leur vie et de leur liberté (BONGO, EYADEMA pères et fils au GABON, BIYA au CAMEROUN, KAGAME au RWANDA, KABILA fils en RDC, DEBY au TCHAD,… OUATTARA en CÔTE D’IVOIRE, TERRORISTES LIBYENS depuis 2011 tout en assassinant ou en écartant du pouvoir toutes les grandes figures du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes : Ruben UM NYOBE, Ernest OUANDIE, Max MOUMIE, Medi BEN BARKA, Modibo KEITA, Patrice LUMUMBA, Sylvianus OLYMPIO, Amicar CABRAL, Thomas SANKARA, Mouammar KADHAFI jusqu’à leurs épouses et leurs enfants qui comme Marthe MOUMIE la veuve de Max MOUMIE fut tout récemment assassinée au CAMEROUN pour avoir continué à se battre pour faire la vérité sur l’assassinat de son mari par les services secrets français en 1960. Et ça ne s’arrête pas aux dirigeants politiques puisque les opposants et les grands intellectuels panafricains et/ou lanceurs d’alerte sont également éliminés tel le grand économiste Joseph TCHUNDJANG POUEMI pionnier de la lutte contre le franc CFA, IBNI au TCHAD, le journaliste norbert ZONGO, le cyberactiviste burkinabé Rachid SANA empoisonné en Allemagne fin novembre dernier,…

Voici ce que Stephy raconte dans son récit déposé à l’OFPRA :

« Vers août 2015 –je me souviens qu’on avait passé l’anniversaire de mon fils - des étudiants camerounais ont dit qu’ils allaient prendre la route pour l’Europe en passant par la Libye. J’avais un peu économisé. Donc nous avons pris la route. Nous sommes partis en bus d’ORAN pour OUARGLA en Algérie. A OUARGLA, on a dit que ce sont des passeurs arabes qui emmènent  les gens en Libye mais qu’il faut attendre d’être plus nombreux pour partir. On a fait 5 mois là-bas. On a donné 17000 dinars algériens par personne. On a fêté janvier à OUARGLA. En février 2016, ils sont venus nous dire que comme nous étions assez nombreux (environ 80), ils allaient nous faire passer pour aller à DEBDEB la dernière ville frontière d’Algérie avant la LIBYE.
Ils nous entassés 40/40 dans 2 pick-up et ils nous ont fait passer les barrages. On est parti à 10h le matin et chaque fois qu’il y avait un barrage, ils nous faisaient descendre avant du véhicule. On marchait en contournant le barrage et on les retrouvait après. On est arrivé à DEBDEB vers minuit. A DEBDEB, nous sommes tombés sur des petits Libyens, très jeunes (12/13 ans) en armes qui nous ont fouillés. Ils ont d’abord fouillé les sacs et pris ce qui les intéressaient, puis ils ont fait fouille au corps et ils ont trouvé l’argent que j’avais glissé dans mon sexe dans un petit sachet plastique. On nous avait prévenus qu’on pouvait tomber sur des voleurs mais je ne pensais pas qu’ils iraient fouiller là. En revanche, ils n’ont pas trouvé les billets que la Camerounaise avait cousus sous ses nattes. Après ils nous ont dit de dégager. On a marché pendant 4 jours dans le désert, sans boussole.
Nous sommes arrivés dans ce qui ressemblait à un campement militaire abandonné avec des sacs de sable empilés et un grand corridor. Là-bas on a croisé des jeunes qui avaient vécu la même mésaventure que nous à DEBDEB. Nous avons rencontré des Arabes qui voulaient bien nous transporter mais contre de l’argent. Comme je n’avais plus rien, j’ai dû payer en nature. Ils nous ont embarqué dans des petites voitures bâchées jusqu’à TRIPOLI (3 jours de trajet). On attendait la nuit pour rouler pour qu’on ne nous repère pas. Le troisième jour, ils ont bâché et on a continué à rouler toute la journée.
A TRIPOLI, on nous a envoyé à « GARGARECH » où il y avait beaucoup de Noirs, de Camerounais, d’Ivoiriens, de Tchadiens, de Sénégalais de la Casamance et quelques Gambiens. Comme je n’avais pas d’argent, on se nourrissait entre nous. Il y avait un jeune Nigérien qui avait un groupe de filles nigérianes à qui il avait fait croire qu’il les emmènerait en Europe pour travailler (ménage,…). En fait, il les a emmenées à TRIPOLI. Il leur a dit qu’elles devaient rembourser le transport et leurs papiers en travaillant pour lui en se prostituant. Vu que je n’avais plus d’argent, j’ai fait ça pour survivre  jusqu’en juin 2016.
C’est en juin 2016[2] que les « Asma Boys » sont venus nous ramasser (Forces spéciales autoproclamées Anti-Kadhafi). Ils nous ont bien violées à trois garçons pour une fille. Ils nous ont envoyé dans une ancienne boulangerie abandonnée. On a trouvé des Ivoiriens qui avaient fait déjà au moins 8 mois là-bas. Ils violaient les hommes et ils nous violaient nous les femmes chaque jour avec leurs fusils. Ils ont tiré sur une fille qui refusait à chaque fois de se laisser faire et elle est morte. Quand on a vu ça on s’est laissé faire. En même temps qu’ils nous violaient et qu’ils nous frappaient, tous les jours, ils exigeaient que l’on appelle nos parents au pays pour qu’ils envoient de l’argent pour nous sauver
[Stephy vient de faire une fauche couche. Elle a perdu l’espoir qu’elle portait en elle d’une nouvelle vie et a bien failli perdre également la sienne. Le traumatisme subi par son corps comme par son esprit dans les camps de torture, d’esclavage sexuel et d’extermination des Noirs en LIBYE peut avoir joué un rôle déterminant dans cette tragédie qui touche également son compagnon lui-même rescapé de la shoah libyenne après avoir subi les crimes de la francivoire (sa femme et ses 3 enfants ont été assassinés au camp de gendarmerie de BOUAKE en 2002)].
En décembre 2016, il y a eu un conflit entre les « Asma Boys » et les « Barbus ». On disait « guerre des héritiers ». Quand ils ont cassé la « prison » (ancienne boulangerie), on a fui et nous nous sommes réfugiés au bord de la mer. J’ai fait 2 mois au bord de la mer. Les Barbus nous donnaient souvent du pain. Il y avait une usine de fabrication des médicaments pas très loin. On partait prendre des lots de médicaments pour se soigner et de la farine périmée pour manger en buvant l’eau salée de la mer.
Vers la fin janvier 2017, ils ont recommencé à tuer les Noirs dans le quartier « Gargarech ». Ils les prenaient dans les cargos/containers et les arrosaient de balles. C’est là que les « Barbus » ont décidé de nous faire traverser. Le 2 février 2017 à 22h, ils nous ont mis à l’eau dans un Zodiac[3]. Nous avons duré 12h sur l’eau. On pensait mourir. On était livré à nous-mêmes. A 10h le 3 février, on a vu arriver un bateau de l’ONG « Proactiva open arms ». Ils nous ont équipés de gilets de sauvetage et on est monté sur un grand bateau[4].
On a fait deux jours sur leur bateau avant d’arriver en Sicile début février à Pozzallo. Sur le bateau, ils nous ont pulvérisés pour nous désinfecter. Quand nous sommes arrivés à Torino, ils nous ont donné du matériel de première nécessité (brosse à dents, savon,…) et des badges de la Croix Rouge pour la cantine et pour se soigner avec notre photo et notre date d’arrivée. Au bout de deux semaines, je ne me sentais pas bien ni en sécurité. On était sous des tentes et j’avais très froid. Je ne comprenais pas l’italien. Dans ce camp de réfugiés, il y avait beaucoup d’Ivoiriens et souvent ils attendaient là-bas comme ça sans rien de concret (ni transfert, ni passage en commission,…). Comme la Croix Rouge italienne était submergée, je me suis levée pour partir pour la France où j’avais appris que mon ami était arrivé alors que je le croyais refoulé en Côte d’Ivoire. Voilà comment je suis arrivée en France comme je pouvais. »

ET QUE CROYEZ-VOUS QU’IL SE PASSA LORSQUE STEPHY FUT SOUMISE A L’INTERROGATOIRE DE L’OFFICIER DE PROTECTION DE L’OFPRA DEBUT NOVEMBRE 2017 ?

D’emblée, ce Monsieur écarta tout ce qui dans son récit s’était passé hors de Côte d’Ivoire tout particulièrement en LIBYE comme si ce n’était pas la France aux côtés pour ne pas dire aux devants de l’OTAN  avait fait bombarder la LIBYE en 2011[5] comme ils l’ont fait en CÔTE D’IVOIRE[6] bien sûr sous couvert de résolutions créées sur mesure par le Conseil de Sécurité toujours prompt à déguiser ses guerres économiques en guerres humanitaires. Au nom de la continuité de l’Etat, les dirigeants français doivent a minima avoir le courage d’affronter les conséquences de leur politique terroriste en Afrique en accueillant avec le plus de bienveillance possible les survivants de la SHOAH LIBYENNE et de l’exil des victimes des dictateurs qu’ils installent et maintiennent au pouvoir par la force et dans le sang.
En ce qui concerne les massacres ethnico-politiques et le génocide Wê en CÔTE D’IVOIRE, le même agent de l’OFPRA se contenta de lui poser toutes sortes de questions plus partisanes les unes que les autres :
« Mais vous teniez des barricades  à l’appel de qui ? N’était-ce pas comme l’a dit le Général MANGOU devant la CPI à l’appel de Charles Blé Goudé ? N’était-ce pas vous les Patriotes qui brûliez des Dioulas[7] ? » Quand on se rappelle qu’aujourd’hui, il n’existe pas une seule image, une seule vidéo crédible qui impute la mort d’un seul étranger vivant en Côte d’Ivoire au régime du Président Laurent GBAGBO alors que des milliers de vidéos, de photos et de témoignages prouvent les crimes commis par les rebelles et autres supplétifs de OUATTARA sous l’égide des forces franco-onusiennes depuis 2002[8], il y a de quoi se révolter !
Ceci est d’autant plus aberrant que Stephy est aujourd’hui hébergée par une famille Dioula. On se demande alors pourquoi des musulmans ivoiriens donneraient l’asile à ceux-là mêmes qu’on accuse de brûler les leurs.
« QUI EST NEUTRE DANS UNE INJUSTICE SE MET DU CÔTE DE L’OPPRESSEUR » rappelle Desmond TUTU… Et en l’occurrence en ce qui concerne la CÔTE D’IVOIRE et la LIBYE, on a largement dépassé le stade de la neutralité déjà insupportable. Il s’agit bien de complicité active de crimes contre l’Humanité. Dès lors attelons-nous à attraire les dirigeants actuels comme passés de la France et des pays membres de l’ONU devant leur fameuse CPI. Sauf que cette dernière est bien trop occupée à se voir remettre des faux prix des Droits de l’Homme[9] en récompense de ses parodies de procès comme celui actuellement intenté contre le Président Laurent GBAGBO à LA HAYE pour se préoccuper des crimes contre l’Humanité commis ou en cours de commission en LIBYE, en CÔTE D’IVOIRE et dans bien d’autres pays africains comme en RDC où l’on est même plus en mesure de dire à des millions près combien de victimes de crimes génocidaire et de viols comme arme de guerre cette guerre de prédation néocoloniale déguisée en conflit ethnique a déjà fait.

Fatou MAHINE et Christine TIBALA
Association Femmes En Résistance

[1] Bravo aux organisateurs des dernières manifestations qui ont réussi à mobiliser des dizaines de milliers de manifestants pour protester contre l’esclavage en LIBYE : https://www.youtube.com/watch?v=AbmlP8U2zSo

[2] Sur les exactions commises sur les Noirs et les migrants subsahariens notamment par les Asma Boys, voir les liens suivants : http://www.reuters.com/article/us-europe-migrants-libya-gangs-idUSKCN0YW187 ; http://www.africaguinee.com/articles/2017/03/16/alhassane-sow-migrant-rapatrie-de-la-libye-s-ils-tuent-un-noir-ils-crachent-sur ; https://newint.org/features/web-exclusive/2016/06/23/to-be-black-in-libya autant de vidéos et d’articles qui montrent que la question était connue avant la vidéo de CNN : http://www.lepoint.fr/monde/libye-des-migrants-vendus-sur-des-marches-aux-esclaves-15-11-2017-2172533_24.php

[3]164 personnes d’après ce que nous dirons ceux qui nous ont recensés à notre arrivée en Italie
[4]https://www.youtube.com/watch?v=QpeaV3fE7Co ; http://www.lefigaro.fr/international/2017/02/03/01003-20170203ARTFIG00292-les-images-du-cauchemar-vecu-par-des-migrants-secourus-en-mediterranee.php ; http://www.lalibre.be/actu/international/1-500-migrants-secourus-en-mediterranee-ce-week-end-4-500-depuis-mercredi-589767f2cd70ff671e022647 ; http://www.jeuneafrique.com/400300/societe/migrants-journee-difficile-large-cotes-libyennes

[5] Se reporter à l’excellent ouvrage de Patrick MBEKO sur la guerre impérialiste contre la LIBYE de KADHAFI qui nous a amené à cette situation : https://blogs.mediapart.fr/amdb/blog/041116/patrick-mbeko-objectif-kadhafi

[6] Voir une courte vidéo qui retrace le plus long coup d’Etat de toute l’Histoire néocoloniale française : https://www.youtube.com/watch?v=-qovELfU9RY

[7] Quand on pense que les officier de protection de l’OFPRA sont supposés être neutres et bienveillants ou faire semblant de l’être au moins au stade de l’instruction des dossiers, ça en dit long sur la suite. Mais c’est l’occasion de revenir sur cette accusation faite contre les pro-GBAGBO de brûler des Dioulas selon un prétendu code 125 imputé à CBG pour 100F CFA pour l’essence et 25F CFA pour l’allumette. Sauf que la photo supposée corroborer les crimes commis par des pro GBAGBO sur des allogènes et notamment des DIOULAS présentée par tous les médias mainstream et notamment au JT par Sogona BAMBA ne vient pas de Côte d’Ivoire mais bien d’Afrique du Sud : Cette photo prise en 2008 montrait en fait Ernesto Alfabeto NHAMUAVE, une victime de la violence xénophobe en Afrique du Sud : http://regardscroises.ivoire-blog.com/archive/2013/03/09/sogona-bamba-voleuse-d-images-et-manipulatrice-de-medias-pou.html ; https://africacheck.org/ernesto_original
Il faut dire que les médiamensonges sur la Côte d’Ivoire ont été et sont toujours tellement puissants avec inversion systématique de la victime et du bourreau, que beaucoup y compris parmi nos amis ont pu s’y laisser tromper. C’est ainsi que même notre jeune frère Kemi Seba que je soutiens sans réserve dans le combat contre le Franc CFA, contre l’esclavage en LIBYE comme en MAURITANIE et autres atteintes aux droits fondamentaux des peuples souverains d’Afrique et d’ailleurs a pu se laisser tromper par certaines campagnes calomnieuses contre la Première Dame Simone Ehivet GBAGBO (voir son interview de mai 2017 au BURKINA FASO : https://www.youtube.com/watch?v=h0D3aMqn-dc Interview dans laquelle certes il dénonce les exactions des rebelles de OUATTARA mais dans laquelle il n’hésite pas à rappeler qu’il a dénoncer la prétendue xénophobie de Simone GBAGBO en reprenant à son compte le concept de « poudrière identitaire ») . Leurs usines à fabriquer des storytelling mensongers sont réellement puissantes et redoutablement efficaces, que même lui Kemi Seba en fait souvent les frais, lui que l’on continue à accuser d’antisémitisme, de tribalisme ou autres ismes supposés discréditer les lanceurs d’alerte et les victimes de la négrophobie et de l’islamophobie institutionnalisées pour ne pas dire manipulées à souhait pour couvrir les politiques d’asservissement de l’Occident prédateur. C’est ainsi que l’expression « poudrière identitaire » qu’il reprend à son compte dans ce documentaire fait référence à un film de propagande d’un pseudo sociologue belge du nom de Benoît SCHEUER (http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/05/benoit-scheuer-le-propagandiste-de.html) qui dès 2001 va servir de support à la campagne de diabolisation de Laurent GBAGBO et de son régime par de très riches et très puissants amis de OUATTARA Georges SOROS en tête (http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/10/ces-ong-criminelles-qui-vampirisent.html) à tel point que c’est sur la base de la diffusion de ce montage que sera lancée la pétition internationale en vue de saisir la CPI pour crimes contre l’Humanité : http://survie.org/francafrique/cote-d-ivoire/article/appel-urgent-cote-d-ivoire … Déjà ! 15 ans plus tard, Laurent GBAGBO est devant la CPI mais aucun des crimes contre les populations allogènes invoqués par Benoît SCHEUER qui prétendait avoir déposé 150 plaintes de victimes notamment burkinabé des exactions du régime GBAGBO n’a été déposée à la CPI par son ONG de l’époque Prévention Génocide… Qui de surcroît a disparu après avoir pourtant servi de fer de lance à la campagne de diabolisation de Laurent GBAGBO.

[8] Crimes filmés des rebelles durant ladite crise postélectorale : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2015/10/guillaume-soro-rattrape-par-ses-crimes.html ; https://www.youtube.com/watch?v=u1kbokP3a5Y ; https://www.facebook.com/christine.tibala/media_set?set=a.1109675405778377.1073742065.100002077842574&type=3

[9] A noter que la CPI, cette tout sauf noble et indépendante institution porteuse de tant d’attentes déçues vient de se voir décerner le prix des Droits de l’Homme pour la Paix à STOCKOLM ce lundi 20 novembre 2017 : https://twitter.com/hashtag/Stockholmhumanrightsaward?src=hash après que OUATTARA et son allié corrompu BEDIE aient remis le mal nommé prix Houphouêt Boigny de la paix à l’ancienne Maire de LAMPEDUSA Giuseppina NICOLINI le 27 juin 2017 : http://www.afrikipresse.fr/politique/prix-unesco-fhb-pour-la-paix-une-ong-qui-a-sauve-de-la-mort-15-mille-migrants-illegaux-recompensee, l’hommage que le vice rend à la vertu en quelque sorte !


Je suis blanche mais si j'étais noire, je voudrais avoir le courage et la capacité de pardonner de Stephy esclave en Libye et victime de la dictature ivoirienne installée par la France à coup de bombes franconusiennes le 11 avril 2011. Il y a quelques mois, nous étions la voix de Stephy et je remercie Guy Anti-conformiste autorité suprême d'avoir relayé son témoignage sur les réseaux sociaux (https://www.facebook.com/verbelacrimogene/videos/1688025064833964)

A noter que le profil et les vidéos de Guy Anti-conformiste ont été bloqués depuis. On peut retrouver cette vidéo sur le lien suivant :
https://www.facebook.com/politiqueafricainepourlesnuls/videos/1765713736793994

Il y a 15 jours, Stephy a reçu la notification de rejet de sa demande d'asile au motif que son parcours d'exil après la Côte d'Ivoire et notamment la barbarie qu'elle a subie pendant 8 mois enfermée, violée quotidiennement à coup de cross de fusils par les Asma Boys qui font régner la terreur en LIBYE ne regardaient pas l'OFPRA (Office Français de Protection des Réfugiés et des Apatrides). Nous soutenons la thèse inverse. La France a lancé ses chiens de guerre (armée française en lien avec les mal nommés combattants de la liberté et autres milices esclavagistes) contre le régime du Président Mouammar KADHAFI avec la suite que l'on sait : assassinat du Guide libyen et "émergence" de la LIBYE actuelle, zone de non droit et de réapparition de l'esclavagisme dans sa forme la plus bestiale.
En France et dans tous les pays du monde, il existe un principe de droit fondamental : la responsabilité civile à titre individuel et la responsabilité professionnelle en tant que personne morale... Ce que l'on exige d'un individu ou d'une entreprise devrait valoir pour un Etat ou bien ? Or la FRANCE a bombardé la LIBYE après avoir massacré des dizaines de milliers de civils et de militaires libyens et ivoiriens au motif que le régime du Président KADHAFI et celui du Président Laurent GBAGBO auraient commis ou étaient sur le point de commettre des crimes contre l'humanité. Or aujourd'hui, nous savons tous que KADHAFI n'a pas gazé BENGHAZI et que GBAGBO n'a bombardé ni les civils ni les militaires passés du côté de OUATTARA en 2011 (ce n'est pourtant ni la légitimité ni les moyens qui lui manquaient jusqu'à sa chute du 11 avril 2011). Alors nous sommes en droit de réclamer aux responsable de la barbarie humaine qui se déroule en Côte d'Ivoire certes mais a fortiori en LIBYE avec le règne des milices criminelles esclavagistes que l'Etat français prenne ses responsabilités et répare le préjudice qu'il a occasionné dans ces deux pays et plus largement dans toutes ses ex-colonies africaines. Aidez-nous à sauvez Stephy, à lui trouver un avocat compétent et non inféodé à la francivoire pour introduire son recours devant la CNDA.

Christine TIBALA

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Bernard DADIE et Laurent GBAGBO

MOCARES KOUASSI NGUESSAN : POUR L’AMOUR ET LA MEMOIRE DES SIENS !

VALLS AU CHEVET DE OUATTARA = COMPLICITE DE CRIMES CONTRE L'HUMANITE